- Titre de la thèse : Dynamiques électorales au Gabon : études géopolitiques et géostratégiques des élections présidentielles au Gabon de 1990 à nos jours.
Sous la direction de Pierre KAMDEM
Ernaud Richy MOUKALA KOMBI est Doctorant au laboratoire RURALITES UR-13823 de l’ED 613 Science de la Société, Territoires, Sciences Économiques et de Gestion (SSTSEG) de l’Université de POITIERS. - ernaud.richy.moukala.kombi@univ-poitiers.fr
- Son travail de recherche porte sur les élections présidentielles au Gabon. Il pose le problème du processus électoral sur les différents scrutins présidentiels entre une démarche d’analyse géopolitique mobilisant les outils d’un raisonnement géographique grâce au poids des stratégies territoriales sur le vote.
En effet, les élections politiques qu’a connues le Gabon, les candidats investis par le P.D.G ont tous été déclarés vainqueurs par les instances officielles et cela a toujours donné lieu à des contestations prenant parfois une tournure dramatique. A l’instar d’autres peuples du monde, le peuple gabonais a une profonde aspiration à la démocratie. L’une des principales caractéristiques de la pratique démocratique dans un pays est la bonne gestion du mécanisme électoral. Cette mauvaise gestion du processus électoral provoque géopolitiquement des mouvements sociaux et des situations de conflits post-électoraux, par certains candidats de l’opposition et par une importante frange de la population par la dialectique de l’inflexion et de la reproduction du vote communautaire.
Comment expliquer l’inefficacité et la dégradation du système électoral gabonais alors que ce pays a entrepris, de 1990 à nos jours, les réformes qui visent à améliorer les élections au Gabon
Dans ce projet de thèse, l’objectif est de comprendre comment la Construction des territoires politiques locaux du vote communautaire impacte l’organisation des élections au Gabon. L’aboutissement de l’élection résulte d’un long processus très complexe à cause de la fragilité du cadre juridique et institutionnel, des luttes ardues entre les différents acteurs du système politique et surtout de la résistance des personnes qui veulent imposer l’alternance dans un régime démocratique. L’alternance est rendue plus compliquée par les manipulations juridiques tel que le « tripatouillage électoral » orchestré par le candidat sortant pour garder son fauteuil présidentiel à tout prix. Le processus électoral gabonais qualifié naturellement d’irrégulier et d’instable vise avant tout la pacification du mode de transmission du pouvoir politique.
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